Comment faire face au racisme au primaire

L’élection de Donald Trump a fait couler beaucoup d’encre, autant chez nos voisins du Sud qu’ici, au Québec. Encore plus récemment, les médias parlaient de sa nouvelle politique sur l’immigration américaine qui touchait sept pays musulmans. Cette nouvelle politique à soulever beaucoup de questionnement au sein de ma classe de 4e année. Pourquoi les États-Unis n’aiment-ils pas les musulmans? Est-ce que les musulmans sont méchants? Qu’est-ce que ces pays on fait pour être banni des États-Unis?

Je me suis retrouvé là devant un sujet délicat avec lequel je ne savais pas trop comment intervenir. Jamais dans mon parcours universitaire on ne m’avait préparé à cela, mais je savais qu’il fallait les éclairer sur ce sujet. Après avoir répondu à certaines questions sur la politique américaine, j’ai décidé de me préparer et de me renseigner pour savoir comment aborder le racisme avec les enfants, un beau cours d’éthique et culture attendait mes élèves.

Dans une société aussi pluriethnique que le Québec, principalement dans la grande métropole de Montréal, j’aurais cru que le racisme avait pris le bord. J’avais tort, le racisme a tout simplement changé de forme. L’activité vécue avec mes élèves s’est terminée par une discussion de groupe où certains des jeunes ont voulu s’exprimer sur des situations qu’ils avaient vécues ou été témoins. À ma grande surprise, le racisme est encore très présent dans notre société et se présente sous diverse forme. Il faut agir et, en tant que professionnel, on se doit de montrer une grande ouverture face aux autres cultures et nous devons réfléchir à tous les petits gestes que nous posons. Certains d’entre eux peuvent avoir plus d’impact que nous imaginons aux yeux des enfants. Je pense qu’il faut laisser la place aux enfants de pouvoir s’exprimer sur leur culture qu’il vient d’ici ou d’ailleurs.