Bilan: mes compétences maîtrisées

Compétence 8

 

La technologie de l’information et de la communication prend de plus en plus de place au sein de notre société. Les élèves sont intrigués par ces outils et les utilisent régulièrement. Je pense qu’il est du devoir de l’école d’outiller les enfants à utiliser les TIC de manière adéquate et responsable. Souvent, les outils technologiques sont pour les élèves qu’un simple moyen de divertissement. Lors de mes suppléances et de mes stages, j’ai constaté que les technologies étaient très peu intégrées dans les classes. D’ailleurs, Bernet et Karsenti (2013), suite à une recherche multicas auprès d’élève du 3e cycle du primaire, constataient que l’usage des TIC se limitait au traitement de texte et à la recherche d’information sur internet. 

 

Pour ma part, étant passionné des technologies, j’ai eu la volonté de l’intégrer à mon enseignement. En ce sens, j’ai écrit deux billets dans lesquels j’ai exploré des façons d’exploiter les technologies : Le futur est aux technologies et Outils pédagogiques 2.0 : les jeux vidéo. De plus, lors de mon 3e stage, que j’ai eu la chance de réaliser dans une école très bien équipée technologiquement, j’ai réalisé un projet pédagogique sur la programmation. J’ai constaté plusieurs avantages à réaliser un tel projet qui a eu un impact sur la motivation des élèves et leur apprentissage en français et en mathématiques. J’ai l’intention de continuer d’utiliser les TIC dans mon enseignement et d’élaborer des projets stimulants pour mes élèves. Finalement, j’ai bâti un onglet dans la section Ressources dans lequel je partage mes découvertes de sites internet intéressants à exploiter en classe ou pour s’informer sur ce qui se fait en enseignement.

 

 

Compétence 7

 

Étant, moi-même, plus jeune, un élève qui a eu des problèmes de comportements et d’apprentissages, je me suis beaucoup investi à trouver des moyens efficaces pour soutenir ces élèves. J’ai d’ailleurs pris la décision de suivre un cours hors programme à la TELUQ, EDU1012 Difficulté d’apprentissage et stratégies d’intervention, où j’ai pu en apprendre davantage à ce sujet et explorer des stratégies d’intervention efficaces. Lors de mes suppléances et mes stages, j’ai constaté toute la complexité de travailler avec ces enfants qui ont besoin de soutien. J’ai d’ailleurs participé à l’élaboration d’un plan d’intervention lors de mon stage 3 pour un enfant ayant une dyspraxie et trouble visuel. Cette expérience m’a ouvert les yeux sur le long processus à entreprendre afin de mettre en place des adaptations afin de soutenir l’enfant dans son développement à l’école. Il faut aussi savoir qu’il y a là toute une équipe (la direction, les parents, l’enseignant, les intervenants et les spécialistes) qui gravite autour de ce plan et qui permet mieux cerner les besoins de l’enfant afin de les combler. 

 

J’ai essentiellement travaillé auprès des élèves TDAH qui ont un grand besoin de bouger. Dans le cadre du cours Éducation motrice de l’enfant de 4 à 11 ans, nous avons exploré les pauses actives que j’ai expérimentées à plusieurs occasions. J’ai d’ailleurs rédigé un billet en ce sens, Bouger pour une meilleure concentration, où je fais part de mes découvertes d’outils pour réaliser des pauses actives en classe. J’ai constaté l’efficacité de cette stratégie qui permet de combler un besoin. D’ailleurs, Paquette (2017), dans le cadre de son mémoire sur les pauses actives, soutient qu’elles permettent d’améliorer le climat de classe, d’augmenter l’intérêt des élèves face aux apprentissages et de répondre au besoin de bouger des élèves. Plus récemment, j’ai eu l’occasion de travailler avec des élèves TSA qui représentent un défi différent. J’ai particulièrement aimé le travail d’équipe qui est d’écouler de l’intégration de ces élèves. Je pense que le plus important lorsque l’on parle d’élèves en difficulté d’apprentissage et de comportement est de s’outiller, de collaborer avec les différents intervenants du milieu et la famille et de s’informer. 

 

 

Compétence 1

 

Être un enseignant est un privilège. C’est un emploi où nous avons la chance de pouvoir vivre de nos passions et de les partager. Depuis ma jeunesse, j’ai été curieux de découvrir le monde et ce qu’il a à offrir. En enseignement, non seulement cela est possible, mais c’est un des rôles de l’enseignant. Lors du cours DDM2650 Activité intégratrice de réflexion, il a été dit que l’enseignant est un passeur de culture. Pour nous faire comprendre cela, nous avons exploré diverses façons d’intégrer la culture à l’école en visitant des lieux culturels et en réalisant des travaux réflexifs. De plus, j’ai été auxiliaire en enseignement pour madame Emmanuelle Dorée, qui donne ce cours, ce qui m’a permis de redécouvrir des façons d’exploiter la culture par les sorties culturelles et les travaux réflexifs des étudiants que j’ai corrigés.

 

J’ai exploité la culture dans tous mes stages. Lors de mon stage 1, j’ai partagé ma passion pour les jeux vidéo et nous les avons explorés à travers le temps. Pendant mon stage 2, j’ai partagé ma passion pour le sport et nous avons découvert plusieurs activités sportives : le golf, le karaté et la course. Nous avons aussi découvert quelques événements sportifs qui ont marqué l’histoire. Avant d’effectuer mon stage 3, j’ai eu la chance de travailler dans une classe d’accueil au côté de madame Louisiane Lethiecq, cofondatrice de J’enseigne avec la littérature jeunesse, qui m'a transmis sa passion pour la littérature jeunesse. J’ai exploité cela lors de mon stage 3 où nous avons utilisé les livres pour réaliser des projets comme la conception d’un livre électronique à la manière de Mario Ramos. Je vous invite aussi à visiter mon onglet Culture où j’ai réalisé quelques activités culturelles et dans lequel je propose des façons de les exploiter en classe. D’ailleurs, l’enseignant pédagogue Louis Laroche démontre dans son livre Enseigner, c’est génial! (2017) que les passions et les intérêts peuvent facilement être exploités pour motiver les élèves à apprendre et éveiller leur curiosité.

 

 

Compétence 13

 

Pour moi, le multiculturalisme a toujours été présent dans ma vie. J’ai grandi dans un environnement pluriethnique où j’ai découvert, au travers mes amis, plusieurs cultures. Aujourd’hui, j’ai la chance de travailler dans le même environnement, dans l’ouest de l’ile de Montréal, où le multiculturalisme est omniprésent. J’ai œuvré dans des classes d’accueil et j’ai eu la chance de m’occuper, deux années de suite, du programme de soutien linguistique d’une école. Ce fut une expérience enrichissante où les élèves m'ont partagé leur culture et m'ont parlé de leur pays d'origine. J’ai d’ailleurs écrit un billet, Le soutien linguistique, dans lequel je parle de mon expérience et je propose quelques conseils à ceux qui auraient à travailler dans un tel programme. 

 

Dans mon parcours universitaire, j’ai suivi le cours ASC2047 Éducation et pluriethnicité au Québec où nous avons discuté de la réalité des écoles montréalaises. Dans le cadre de ce cours, j’ai réalisé en équipe une présentation sur l’impact des médias sur notre perception des autres cultures. J’ai réalisé l’impact qu’ils peuvent avoir sur nous et sur les jeunes. J’ai dû justement y faire face lors d’un poste en 4e année où la nomination de Donald Trump a causé tout un tourment dans ma classe. Cette situation m’a permis de réfléchir encore davantage à ce sujet et de trouver des façons de sensibiliser les jeunes face à tout cela. Je vous invite d’ailleurs à consulter mon billet Comment faire face au racisme au primaire où je m’exprime sur cette expérience.

 

 

 

Bernet, E., & Karsenti, T. (2013). Modes d’intégration et usages des TIC au troisième cycle du primaire: une étude multicas. Éducation et francophonie, 41(1), 45-69.

 

Laroche, L. (2017). Enseigner, c’est génial!. Montréal : Chenelière éducation.

 

Paquette, M. (2017). La pause active dans la classe primaire: effets sur les interactions dans le groupe.

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0